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Il reste pendant des heures assis au bord de la rivière et se laisse bercer par ses remous fuyants, le regard perdu dans l’eau grise et mouvante. Il écoute les murmures des branches qui se penchent vers lui quand les feuilles frissonnent au vent.
Et la brise lui souffle une mélodie, et les anges lui chuchotent des mots d’amour.
Et quand le monde devient fracas il se met à l’abri dans un repaire niché au creux d’un bois. Alors c’est dans le silence et dans les bras de sa solitude qu’il laisse couler l’encre de son coeur à vif.
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