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    L'animation numérique anime les grands chefs-d'œuvre du symbolisme, l'aménagement paysager, le romantisme et le néoclassicisme.

    C'est juste magnifique...

    B E A U T Y - dir. Rino Stefano Tagliafierro from Rino Stefano Tagliafierro on Vimeo.

     


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    Je ne vous souhaiterai pas la bonne année, cette petite fleur qui pousse entre les pavés.

    Je ne vous dirai pas sur un ton grave : "et la santé surtout ! ". Ce refrain est usé, il ne chante plus.
    Permettez, ami lecteur, que je forme pour vous d’autres vœux, plus singuliers.
    Je vous souhaite de déblayer vos maisons et vos mémoires, de vous délester de quelques objets,
    de quelques regrets, de quelques rancunes. Il y a des vieilleries qui encombrent l’esprit et le cœur.
     
    Je vous souhaite quelques impiétés délibérées, quelques insoumissions choisies, quelques péchés lucides.
    Je vous souhaite de vous oublier de temps en temps.
    C’est fatiguant d’avoir à porter constamment le souci de soi.
    Quel soulagement de s’effacer auprès d’un autre, de lui dire simplement : "Passez devant moi… "
     
    Je vous souhaite de ne pas trop vouloir, de ne pas trop savoir, de ne pas trop croire.
    La vie, ce n’est pas une cathédrale, c’est un chemin avec ses doutes, ses paresses et ses pas perdus.
    Je vous souhaite de résister à l’humeur marchande de notre époque, de n’être ni comptable ni boutiquier en excès. Convoiter, consommer, c’est un plaisir mais il ne faut pas payer son plaisir plus qu’il ne vaut.
     
    Je vous souhaite de poser les yeux sur les beautés modestes du monde, un visage d’enfant, un sourire inconnu, une jolie lumière et cette petite fleur poussée, on ne sait comment, entre deux pavés.
    L’instant qui offre une telle grâce prend saveur d’éternité.
     
    Je vous souhaite d’aimer, d’aimer en toutes circonstances, patiemment, petitement, car seul l’amour a le pouvoir de rendre immortel. On meurt parce qu’on ne sait pas aimer.
     
    Je vous souhaite de regarder un peu plus loin que le bout du jardin, de vous laisser mener au bord de l’invisible, là-bas, vers le point de fuite.
    Alors, peut-être, la question surgira: y aurait-il dans cet ailleurs insaisissable, quelqu’un qui nous attende ?
     
    Le voilà, pour vous, ami lecteur, mon vœu le plus cher : puissiez-vous parfois, dans le quotidien des jours, vous laisser surprendre par l’espérance.
     

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