• ...à la tronçonneuse !!! 

     

    Quand j’ai écrit ‘Lukas, coeur de loup’ j’ai imaginé l’histoire se déroulant dans un endroit que je connais depuis que je suis gamine, un minuscule village perdu au coeur de la campagne creusoise, au milieu des bois et des champs. Ce village qui s’appelle Forgeas est devenu ‘les Forges’ dans ma fiction.

     

     

    Voici Forgeas,

    vu en arrivant de l'ouest par le haut chemin...

     

     

     

    La pierre aux neuf marches que j’ai installée dans une  clairière des bois Jandreau

    (et repère des loups)

    non   loin du hameau

    existe en réalité à une quinzaine de kilomètres sous le nom de

    la pierre aux neuf gradins.'

    Je ne connais pas l’histoire réelle de cette énorme roche,  trônant

    au milieu d’autres rochers.

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

      Voici une carte de la région, où j'ai encadré en rouge le village

    et le site de la Pierre aux 9 gradins :

     

     

    J’ai passé récemment une dizaine de jours dans cette campagne que j’aime, ce village qui s’est vidé de ses habitants au fil des années et dont les maisons abandonnées sont rachetées par nos voisins britanniques. Au moins ça permet à nos hameaux désertés de revivre quelques semaines par an.

    Mais aujourd’hui si je suis dans une colère noire, c’est que la nature autour de ce village est défigurée, par le remembrement si ‘pratique’ qui saccage pour mieux de rentabilité. Plus de haies délimitant les différents prés, le joli ruisseau nommé ‘la Gane’ est devenu un étroit ruisselet boueux privé de ses joncs et de ses roseaux. Plus de libellules vertes et bleues voltigeant sur ses rives, et il ne reste plus que quelques papillons blancs égarés dans cette caricature de nature. Plus de ‘pêcheries’ cernées d’ajoncs  dans les champs pour abreuver les troupeaux, mais des réservoirs gris en fibro ciment ou de grosses citernes. C’est le progrès.

    Mais ce n’est pas tout. Le bois Jandreau où j’aimais me promener et que j’ai utilisé pour abriter les loups de mon histoire a été sauvagement abattu à la tronçonneuse. Des chênes centenaires, des hauts châtaigniers et autres grands arbres il ne reste que des souches et des moignons en vrac sur une terre défoncée par les roues des engins. Des brassées entières de branches inexploitables pourrissent sur place. Seuls les fûts, partie de l’arbre considérée comme utile, ont été empilés, formant de véritables murs de troncs attendant d’être emportés pour devenir quoi ? De la pâte à papier.

    *********

     

    De ces jolis sous-bois où il faisait bon se promener, mais qui abritaient également toute une faune forestière

    (blaireaux, renards, écureuils, oiseaux diurnes et nocturnes...),

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici ce qu'il en reste...

     

     

     

     


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