• Le temps plié

     

    Bienvenue en Enfer : ici-bas, sur Terre !

    Le principe de la CHUTE traite de la descente ici-bas [dans l'OUBLI] des Âmes, Flammes Divines issues du Coeur Galactique, en ce système ARCHONTIQUE où Elles sont captives du piège infernal des incarnations répétitives, dont le Geôlier n'est autre que Saturne/Chronos : le TEMPS, aidé par les gardes-chiourmes ou mattons que sont rabbins, hauts-prélats, imams, etc...

    Et oui, les apparences sont effectivement trompeuses, et ce MONDE (anagramme de DEMON) est bel et bien l'Enfer !

    D'ailleurs, tout transparait clairement dans le codage du nom de la planète PLUTON (HADÈS) et de ses satellites : Kerberos = Cerbère, Styx (le fleuve infernal), Charon (le Passeur), Nix (la Nuit Ténébreuse), etc...

    De grands Initiés au Secret, tel le peintre Alessandro Filipepi (Philippe Pi) mieux connu de nous du (faux) nom Sandro Botticelli, ne se gênèrent pas pour le divulguer...

    De notre ami Olivier V Luthereau : "Aujourd'hui, j'ai écrasé un chat qui s'est jeté sous mes roues et qui a fini agonisant dans mes bras pendant que je hurlais dans la rue toutes les larmes de mon corps. Comme le hasard fait aussi parfois mal les choses quand il aime s'amuser à cela, le chat en question avait la même texture, couleur et longueur de poils qu'un autre petit que j'ai trouvé affamé et mourant, sauvé puis adopté l'an dernier [histoire de bien signifier qu'un jour tu en sauves un et que le lendemain tu en tues un autre, c'est le monde merveilleux où au Yang divin originel constitutif s'ajoute la part équivalente de Yin, question d'équilibre à préserver, on n'y échappe pas]. Et évidemment, j'ai croisé deux 666 sur la route dans les heures qui ont suivi, sinon, si ça n'est pas signé, ça n'est pas drôle.

    Le prochain newâgeux qui vient me voir à me dire que l'existence sur Terre Gaïa Pacha Mama est un miracle, que tout est parfait et à sa place, que la vie ici-bas dans ce putain de foutu monde de matière et de mort de merde est belle et merveilleuse, et divine et blablabla, et mon cul sur la commode de tout ce putain de verbiage jargon rose bonbon foireux et mensonger, qui permet de ne pas regarder en face l'enfer voilé et maquillé dans lequel on vit, je crois que je lui fais bouffer sur place son putain de manuel de méditation transcendantale.

    Oui je sais, je parle mal et je ne vibre pas papillon, et j'emmerde souverainement l'idéologie de l'apologie permanente et quasi dictatoriale de la vibration papillon en toute circonstance. Les gens qui ne savent pas pleurer et crier sont des gens qui ne savent pas aimer ; aimer, c'est à dire, aussi, compatir et porter la croix du monde. Où étaient-elles, la perfection, la beauté et l'harmonie, dans le regard en détresse puis vitreux de ce chat aux abois dont le sang consécutif aux hémorragies internes engendrées par l'accident lui coulait par la bouche et les narines ? Qu'est-il donc arrivé au cœur de ceux qui peuvent insulter la beauté et l'harmonie au point de les associer à ces réalités-là, comme un prétendu mélomane irait associer à la justesse de la partition un violoniste dont la main déraperait et jouerait la note la plus dissonante qui soit en plein Requiem de Mozart ?

    Tenez-vous le pour dit (et ceci n'est que l'expression de ma vision des choses, mais j'en fais, en ce jour, une profession de foi) : l'existence ici bas n'est pas qu'un miracle, c'est aussi et tout autant un calvaire et une malédiction pour qui sait la regarder en face et pour ce qu'elle est ; à savoir une guerre permanente de la vie contre elle-même.

    Permanente. A tous les niveaux, à toutes les échelles et sous toutes les formes de la vie.

    L'énergie de la vie ici-bas, prisonnière de la matière, et qui, dans sa nature originelle, est amour pur, passe son temps à se faire la guerre à elle-même et à s'auto-dévorer. On passe son temps à détruire pour exister, à devoir renoncer à exister si l'on entend cesser de détruire.

    Ce monde de matière est une malédiction et une prison, un attrape-couillon, une arnaque qu'on s'est faite refiler et dans laquelle on est allé foncer tête baissée comme des gros benêts arrogants, à l'image de ces enfants dans Pinocchio qui se font engraisser par des malveillants avec des bonbons qui les transforment en ânes et en esclaves. Et maintenant, il faut assumer et trouver le moyen d'en sortir, de toute cette merde, et certainement pas d'aller en faire l'apologie en se racontant une petite histoire rassurante pour se dire que c'est génial et merveilleux.

    Et aujourd'hui, après avoir signé le contrat [le pacte] avec le promoteur immobilier démoniaque de ce sinistre taudis foireux, que l'on nous a vendu comme un manoir somptueux et une affaire à ne surtout pas laisser passer sur des photos retouchées sous Photoshop, en ayant omis de nous préciser que la demeure prend l'eau et que ses murs sont rongés par la vermine, on est là à exister au beau milieu de tout cela, à être prisonniers dans cette putain de matière de merde, à venir y souffrir et y faire souffrir, à être obligés d'y tuer pour exister, à ne pas pouvoir faire autrement que de vivre aux dépens et sur le dos des autres sous peine de cesser de vivre soi-même...

    Et à essayer, pour les mieux intentionnés d'entre nous, de limiter les dégâts autant que faire se peut, dans l'abnégation et le renoncement aux petits plaisirs de l'égoïsme jouisseur que l'on porte tous en nous, sans jamais parvenir pour autant à annihiler purement et simplement les dégâts et à vivre sans faire mourir... Essayez donc d'inspirer de l'air dans vos poumons sans faire de génocide bactérien, juste pour voir, essayez donc de marcher dans une prairie, d'aller attraper la pomme que vous tend l'arbre sans engendrer le martyre des herbes et des insectes écrasés au passage, juste pour voir ; essayez donc, aussi pure que soit votre hygiène de vie, d'uriner sans polluer la terre ou l'eau dans lesquelles vous le faites, juste pour voir...

    Mais ce ne sont que des insectes et bactéries, ça n'a donc pas d'importance. Et au regard de la planète qui, selon toute probabilité est vivante, que croyez-vous que nous soyons, si ce n'est des insectes ?

    Et au regard du cosmos qui, selon toute probabilité est vivant, que croyez-vous que nous soyons, si ce n'est de vulgaires bactéries ?

    Essayez donc d'exister dans ce monde-ci, sans faire souffrir, cela vous sera impossible, même avec la meilleure volonté du monde. Et cela n'est pas divin. Et cela n'a rien de divin. Et cela est fondamentalement et incontournablement opposé au divin, dans une compréhension juste de ce que "Dieu est Amour" signifie. Fondamentalement opposé et incompatible.

    Selon toute probabilité [parce que de toute évidence pour qui l'aborde par l'intuition, et en toute logique pour qui l'aborde par la pensée rationnelle], tout ce qu'il y a de beau, d'harmonieux, de touchant dans ce monde existe dans d'autres mondes non-matériels [non soumis à la densité des énergies Yin et constitués de pur yang solaire et de lumière] en infiniment, infiniment plus beau encore, plus grand, plus flamboyant et plus pur, et que la beauté qui nous émeut ici-bas !

    Parce que cette beauté est prisonnière de ces énergies de densité et de laideur qui l'obstruent, la contaminent, l'oppressent, l'altèrent et l'empêchent de se déployer pleinement comme des poids empêcheraient de déployer fluidement et pleinement des ailes, elle n'est qu'un pâle reflet de ce qu'elle est originellement dans les mondes non souillés et non soumis à la chute.

    Ce qui EST l'apanage de cet univers-ci, ça n'est pas la beauté, mais sa déliquescence et sa décomposition. C'est bel et bien la mortalité, la corruption et la destruction perpétuelle de cette beauté qui voit les créateurs de ce monde se nourrir en permanence énergétiquement de cette souffrance et détérioration permanente de la vie incarnée ; ces créateurs dont nous sommes le bétail qui retourne se faire tondre incarnation après incarnation.

    Aujourd'hui plus que jamais, j'affirme sans détour et sans ambages cette conviction : pour être heureux et bien dans ce monde de matière, dans ce putain de Yin de merde qui partage au Yang solaire son empire dans un équilibre visiblement imperturbable, il faut s'en masquer la moitié des réalités, refuser d'en regarder en face la moitié de la vérité et d'en prendre la véritable mesure dans ce qu'elle dit de la nature véritable de cet univers-ci.

    Être heureux ici-bas, c'est nécessairement, NECESSAIREMENT ne pas avoir poussé le principe d'amour suffisamment loin et ne pas avoir suffisamment ouvert son cœur, non pas à tout ce qui nous ressemble, mais à tout ce qui vit et qui nous entoure dont le sacrifice perpétuel est la condition NECESSAIRE et PERMANENTE au bien-être de ce qui nous ressemble.

    Pour être heureux ici-bas, il faut n'avoir poussé suffisamment loin les étendues du royaume intime du cœur.

    Pour être heureux ici-bas, il faut faire le choix d'imposer des limites à sa clairvoyance et à son amour, au-delà d'une certaine distance de nous-mêmes, c'est à dire de continuer à vivre dans un référentiel dont nous sommes le centre et dont le sacrifié par tout ce que nous faisons passe au second plan.

    Autrement dit, il faut vivre dans l'ego.

    Heureux ceux qui suffoquent dans l'air vicié et l'atmosphère pestilentielle, même si, ici-bas, ils sont porteurs d'une tristesse infinie. Ceux-là seuls peuvent prétendre avoir des poumons encore à peu près sains et pas trop rongés par les corruptions ambiantes et les acclimatations spirituelles au poison. Et ceux-là seuls sont ceux qui toussent.

    Heureux les assoiffés de justice disait le Christ ; et il désignait ainsi des gens qui ont soif, qui crèvent de soif, pas des rassasiés dans une imperturbable position de lotus. Les portes du Ciel seront prises par les violents disait le Christ, et il désignait ainsi que les candidats à la sortie de ce cycle infernal des réincarnations perpétuelles pour une réintégration des royaumes divins [donc purement yang], étaient non pas ceux qui y évoluaient en lotus imperturbable, mais ceux dont le contact avec ce monde engendrait en eux une violence ; celle du cœur qui se dresse contre l'empire du Mal, précisément, et qui refuse de s'y taire et d'y abdiquer la lutte.

    Mon royaume n'est pas de ce monde disait le Christ ; parce que ce monde, dans ses attributions naturelles et fondatrices d’incontournable équilibre de yin et de yang, parce qu'il est celui de l'expérience du Bien et du Mal, ne peut être celui de la pure existence et du pur accomplissement du Bien, c'est à dire celui où l'enseignement d'amour universel et d'abolition des inégalités, tyrannies et oppressions entre les êtres du Christ est roi et fait office de loi.

    Choisissez le confort ou la vérité ; le confort au prix du sacrifice de la vérité ou la vérité au prix du renoncement au confort. Ici-bas nous n'aurez pas les deux.

    J'emmerde et je vomis la laideur de ce monde de matière de merde, son mode de fonctionnement, son putain de sinistre foutu équilibre de yin et de yang de merde, cette putain de malédiction qui nous voit ne pas pouvoir faire exister de lumière, sans déclencher le processus d'existence d'une part équivalente d'ombre. Et je bénis le jour où la rédemption d'un retour en Grâce me verra en être délivré.

    Et j'emmerde les prétendues sagesses et spiritualités qui nous apprennent à être en paix avec une guerre perpétuelle et sans relâche pour l'existence par sacrifice de l'autre, contre laquelle l'éthique d'un cœur compatissant opposé à l'égoïsme jouisseur nous commande d'être en guerre perpétuelle et sans relâche en retour.

    Amen.

     



    Réaction de Cyrille Guyvarc'h :

    "Alors là, je m'incline. Tout est dit ! Je pourrai même quitter Facebook dès maintenant en laissant cette publication en tête de liste, avec celle partagée hier sur les "flyers". Tout est là ! Tant que tout ceci n'aura pas été intégré par le collectif humain, notre monde restera ce qu'il est.

    NON, la vie n'est pas belle. Elle devrait l'être.

    NON, la Lumière n'est pas partout. Elle existe en tant que potentiel mais bien loin d'être manifestée...
    Et ce n'est pas en prétendant que la vie est belle et que la lumière est partout dans un monde si abominable que le nôtre que cela va se produire.

    Je parle souvent des adeptes du new âge pour qui "l'amour est partout" [et n'hésitent pas bien souvent à vous poignarder dans le dos malgré tout mais bon, c'est une autre affaire...]

    Pour introduire sommairement ce magistral coup de gueule d'Olivier V Luthereau, il me revient cet événement en mémoire...

    Un jour, je rends visite à un parent proche. Et je ne sais plus ce qui m'a poussé à parler de ma perception de ce monde. Bref. Le parent en question n'a pas aimé et m'a répondu : "Tu vois tout en noir. Regarde, la nature, elle n'est pas belle ?! Moi il me suffit de voir mon petit rouge-gorge dans le jardin pour m'émerveiller".
    Et moi de lui répondre : "Ouais, tu devrais demander l'avis au ver de terre que ton rouge-gorge va bouffer. Je suis certain qu'il le trouve moins sympathique que toi".
    Ca n'a pas plu...
    J'aime la Vie et je m'inquiète de cette prédation qui parasite la Nature. C'est un sujet beaucoup plus important qu'il n'y parait de prime abord (voir ma publication sur les "flyers" et l'article de Patrick Bellemare)  -LIEN PAGE-

    Notre problème, enfin, le problème de bien des gens est cette grande difficulté à changer d'angle de vue, à observer un événement, une situation de façon OBJECTIVE, en faisant abstraction de l'émotionnel.

    Pour l'heure, la Nature est à l'image du collectif humain : prédatrice !

    S'agissant des dimensions plus proches de la Source, les vrais médiums dépeignent souvent une Nature et des êtres rayonnants.

    Le RAYONNEMENT, voilà ce que nous devons atteindre.

     

    Non plus prendre, vampiriser mais RAYONNER.

    RAYONNONS BORDEL !

     

     

     

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