•  

    Toute la maisonnée dormait depuis longtemps mais Lukas, les yeux fermés sur une longue réflexion, venait de prendre sa décision et attendait le cœur de la nuit pour sortir.

    ‘Je vais agir dans l’ombre pour n’éveiller aucun soupçon’ avait-il conclu sagement.’  

    S’introduire dans la chambre de Clothilde pour y déposer l’œuf lui semblait difficile, car une jeune fille de bonnes mœurs préférait garder son alcôve secrète et ça faisait belle lurette qu’elle ne l’y avait invité. Il avait bien pensé à un ou deux stratagèmes mais ne voulant pas passer pour un garçon déluré il y avait renoncé. Et hors de question d’y pénétrer à l’insu de tout le monde par la fenêtre parfois ouverte.  

    Au bout d’un moment il se leva, s’habilla, récupéra l’œuf qu’il avait caché dans une de ses chaussettes propres et descendit discrètement. Il s’arma d’une cuiller pour creuser la terre et sortit par le jardin pour éviter le chemin et ses cailloux bruyants. En passant par son étable et en contournant la grange où Louis le maigre entreposait son blé, Lukas arriva au puits collectif, juste devant la ferme de Clothilde. Les chambres donnant derrière sur le jardin il était sûr que les habitants ne l’entendraient pas. En plus il avait de la chance, la nuit était claire et la lune luisait, éclairant juste ce qu’il fallait. Il traversa le chemin avec précaution en se dirigeant vers les massifs d’hortensias adossés contre les pierres de la maison. Personne n’avait eu le temps de les tailler à la fin de l’hiver et les fleurs rouillées courbaient un peu leurs têtes brûlées par le gel passé. Lukas s’agenouilla près du parterre, posa l’escarcelle et écarta les feuilles roussies qui pendaient jusqu’au sol.

    Blog de lukasloup : Lukas, coeur de loup, Episode 16

     

    Entre deux pieds d’hortensias il creusa rapidement la terre avec la cuiller, malmenant quelques racines.

     

    ‘Un trou profond d’une main’ avait dit la Jeanne.

    Jugeant la profondeur convenable, il y fit glisser directement l’œuf hors de son étui, sans le toucher. Il fixa pendant plusieurs secondes la forme ronde et claire, en pensant fortement à Clothilde. L’espace d’un instant, le doute s’insinua dans son esprit et il trouva la situation plutôt saugrenue. Lui, à genoux sous la lune en train de planter un œuf magique. Il eut envie de rire mais repensa aux scènes tragiques entrevues les jours d’avant. Alors il se reprit et reboucha le trou délicatement, recouvrit de vieilles feuilles la terre fraîchement remuée et s’en retourna vers son étable après avoir jeté la cuiller dans le puits.  

    N’ayant pas sommeil ni l’envie de rentrer il dépassa la bâtisse sombre, marchant d’un bon pas vers les champs qui s’étendaient vers le sud. Il longea les haies qui séparaient les différentes terres et parvint ainsi en dehors du village d’où il put rejoindre le grand chemin menant aux bois noirs. Il avançait dans la nuit étoilée et chaque inspiration d’air frais lui laissait une sensation de liberté grandissante. Les mains dans les poches et le nez au vent il percevait des bruissements autour de lui, il sentait la nature frémir d’une vie nocturne et discrète. Il comprit alors que la Vie était partout, permanente, créatures du jour ou bestioles de la nuit, et que chacune d’elles à sa place attribuée tenait son rôle pour le temps qui lui était imparti au départ. Seuls les loups étaient silencieux et manquaient à cette symphonie de la vie. Il emprunta le sentier habituel mais ne s’aventura pas dans le sous-bois. Il choisit alors de s’asseoir près du tas de bûches, sur un des rondins qui gisaient à la lisière du bocage.

    Les coudes sur ses genoux serrés et le menton dans ses mains en Blog de lukasloup : Lukas, coeur de loup, Episode 16coupe il regardait les myriades d’étoiles constellant la voûte céleste. Blog de lukasloup : Lukas, coeur de loup, Episode 16Il fixait le ciel et ses pensées se raréfiaient, son cerveau s’engourdissait et ses yeux clignaient. Il finit par s’allonger à même le sol sur les feuilles humides, la nuque posée sur ses doigts noués, le regard noyé dans la multitude de points brillants. Ecrasé contre la terre par le poids du ciel il eut bientôt l’impression de perdre les limites de son propre corps. Une sensation ambivalente l’envahissait peu à peu, il se sentait dilué dans la terre mais aussi aspiré par l’infini, il emplissait tout l’espace mais ses sens aiguisés lui rappelaient qu’il était là également, petit grain de poussière bien à sa place lui aussi dans cet univers si bien ordonné. Il sentait la vie qui coulait en lui comme une eau vive, il en était la source mais aussi le réceptacle, véritablement conscient d’exister. Alors le temps s’enroula, se condensa pour n’être plus que présent et l’espace d’une fulgurance il perçut l’éternité. 

    Un sursaut le ramena dans la froide réalité nocturne. Il n’avait pas la moindre idée du temps qui s’était écoulé. Il savait seulement qu’il avait froid et mal à ses bras restés pliés trop longtemps. Assis sur le bord du sentier il frotta son cou endolori puis se leva. Il emprunta le même trajet pour regagner le village, silhouette furtive longeant les taillis. A moitié chemin il s’arrêta, intrigué par des mouvements à l’autre bout du pré qu’il traversait. Il s’arrêta et observa l’ombre qui errait sous la clarté laiteuse. Il lui sembla reconnaître un loup ou un chien errant. Il était trop loin pour en être sûr et l’animal disparut rapidement. Puis il se dépêcha, car cette fois il avait vraiment hâte de regagner son lit. 

    Il se glissa avec bonheur sous l’édredon entre les draps tièdes, profitant de la chaleur diffusée par le petit Landry qui dormait à poings fermés. Il frôla sa main qui lui parut brûlante sous ses doigts encore glacés de la froidure de dehors. Il se sentait vraiment bien et s’offrit au sommeil.

    Aux abords du village un loup solitaire rôdait, tenaillé par la faim.

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  •  Blog de lukasloup : Lukas, coeur de loup, Episode 17

    Lukas profita de ce dimanche matin pour récupérer un peu de son escapade nocturne. Il avait entendu le père et la mère se lever aussi tôt que les autres jours, puis il s’était rendormi. Tout comme lui et Landry, ses deux autres frères s’attardaient dans leur lit.  

    L’horloge du bas martela les dix heures. Lukas ouvrit les yeux et regarda vers la fenêtre. Les branches du noyer bourgeonnaient et se découpaient sur un ciel d’azur, se balançant au souffle d’un vent léger. Une odeur de pain chaud montait du rez-de-chaussée, accompagnant des bruits de bols qu’Adèle posait sur la table. Une vache meugla dans le champ voisin, répondant à une consoeur lointaine.  

    Landry s’agita et s’assit en tournant la tête vers Lukas. Il avait les joues rouges et semblait de mauvaise humeur. Enfin il sortit du lit et descendit l’escalier en pleurnichant et en réclamant sa mère. 


    Le garçon se leva à son tour, bientôt suivi de Bastien et d’Albin. 

    Ils trouvèrent Adèle assise près de la cheminée, l’enfant sur ses genoux. Il gémissait et portait la main à son front, peinant parfois à respirer.  


    - Landry est malade, il a du prendre froid... il a de la fièvre... constata Adèle, impuissante devant la souffrance de son petit.  

    Contrariée elle caressait la tête de son enfant et le berçait, ne sachant quoi faire d’autre. Ses fils l’entouraient et Lukas réfléchissait.  


    Il s’agenouilla à hauteur de son petit frère et lui demanda doucement : 

    -Tu as mal où mon petit Landry ? 


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    L’enfant posa ses deux mains sur son visage et les remonta sur le dessus de sa tête en pleurant. 

    C’était flagrant qu’il était vraiment mal, la fièvre embrasait ses joues et brillait dans ses yeux larmoyants.


    - la vieille Jeanne pourrait peut-être faire quelque chose.... hasarda Adèle 



    Lukas en décida autrement. ‘Par tes mains tu soulageras...’  avait dit la vieille.   

    - Je vais le mettre au lit... apporte de l’eau froide et un linge. Vous autres restez là... il lui faut du calme... 


    Il prit l’enfant dans ses bras et monta dans la chambre. Il le fit asseoir sur le lit,  lui retira son chandail et déboutonna sa chemise. Puis il lui demanda de s’allonger et entrouvrit la fenêtre.  

    Adèle s’était empressée de lui apporter une cuvette d’eau et une étoffe propre. 

    - Que vas-tu faire...?! demanda-t-elle anxieuse 


    Il ne répondit pas. A vrai dire il ne savait pas trop vers quoi il s’aventurait. Il allait se fier à son intuition et improviser. De toutes façons il devait tenter quelque chose et si ça ne marchait pas, il irait chercher la vieille guérisseuse.  


    Il se rappelait ses paroles : ‘Demande et tu recevras... Fais confiance aux forces bénéfiques... Ce que tu fais, fais le toujours avec ton coeur...’ 

    Alors il osa. Tout d’abord il promena ses mains autour de la tête de Landry, sans le toucher. Il s’attarda sur le sommet de son crâne ; ça pulsait chaud à cet endroit, par vagues intenses et saccadées. Il y agita sa main comme pour disperser ce flux fiévreux.  


    Il rapprocha la chaise et s’installa. Assis près du lit il mouilla le linge dans la cuvette que lui tendait la mère et le passa sur les tempes et le visage de l’enfant. Il recommença plusieurs fois. Landry ne pleurait plus mais regardait son grand frère dans les yeux. Lukas lui souriait et son regard chaud le rassurait. Il s’abandonna totalement à ses mains. Déjà il sentait la fraîcheur de l’eau soulager sa tête douloureuse. Le jeune homme posa le dessus de sa main sur les petites joues pour vérifier l’utilité de ce qu’il faisait et fut satisfait. Il lâcha le linge dans la cuvette mais son instinct le poussa à continuer son exploration du bout de ses doigts. Quelque chose le gênait au-dessus des sourcils de Landry ; il ferma les yeux et se concentra sur ce point. Il y ressentait une masse plus compacte, chaude et un peu poisseuse. C’était sûrement ‘ça’ qui entravait le souffle de l’enfant et il devait le dégager.  


    Adèle, déconcertée, observait son fils sans mot dire. Lukas positionna ses mains au-dessus du front du petit et lentement les sépara en les déplaçant vers l’extérieur de son visage. Tout en gardant les yeux clos il recommença ces mêmes gestes pendant de longues minutes, comme s’il déblayait ‘quelque chose’ d’invisible. La mère ne savait que penser de ce qu’elle voyait, mais elle constatait que l’enfant retrouvait peu à peu une respiration plus ample et régulière. Il finit même par s’assoupir. Lukas acheva la séance en un dernier mouvement de balayage au-dessus de Landry endormi puis se leva. Il se sentait fatigué, alourdi, et pris de vertiges il dut se rasseoir. Une douleur lui barrait le front, comme s’il avait pompé le mal de Landry.

    Ressentant la nécessité de se laver il fit signe à Adèle d’approcher, essora le linge mouillé qu’il passa sur sa tête et dans son cou puis trempa ses mains dans l’eau de la cuvette en les frottant. Enfin il se remit debout, ramena le drap sur l’enfant et dit à sa mère : 

    - Je crois qu’il va mieux... on verra ce soir comment il est.... 

    - Comment as-tu fait ça ? demanda-t-elle à Lukas 

    - Je ne sais pas, j’ai essayé, c’est tout... je crois qu’il suffit de vouloir....  


    Heureux de ce qu’il venait de faire mais gêné de n’avoir pas d’autre explication à donner à sa mère il se détourna et descendit l’escalier.  


    Adèle alla vers le lit et posa sa joue sur le front de son petit ; il était à peine tiède. Elle y déposa un baiser, puis elle se signa en murmurant ‘merci’ et joignit ses mains avant se descendre à son tour.


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    ‘Il faudra que j’en parle à la Jeanne’ se disait Lukas en regardant ses mains. Malgré l’expérience qu’il avait vécu dans la matinée, il avait encore besoin qu’elle lui confirme la force guérissante qu’il détenait. Il était surtout impressionné que lui, Lukas, soit capable d’un pareil prodige.  

    Landry s’était levé peu avant midi, frais et reposé. Il avait cherché son grand frère qui tirait de l’eau au puits et sitôt le seau posé, l’enfant lui avait saisi la main qu’il avait placée sur sa tête en disant :  

    - Encore... 

    Lukas avait rit devant l’enthousiasme du petit et avait répondu : 

    - Une autre fois... 


    Adèle ne pensait qu’à ça, elle s’angoissait à l’idée de la tournure que pourraient prendre les choses. Elle priait pour que Gervais n’apprenne rien de ce qui s’était passé ; elle le voyait déjà accuser son propre fils de manigancer avec le malin. Qui sait, il serait même capable de le chasser de la maison. Elle savait parfaitement que Lukas fréquentait la guérisseuse plus souvent depuis quelques temps, mais elle avait confiance car elle la connaissait bien et ne l’avait jamais considérée comme une femme malfaisante. D’ailleurs ne lui avait-elle pas donné des herbes pour se soigner ? Si mais... Et si elle se trompait ? Et si la vieille femme se montrait brave et de bons services pour mieux tromper son monde ? Pour mieux s’emparer de Lukas et pouvoir l’influencer à sa guise ? Il n’était encore qu’un enfant malléable après tout... L’attirait-elle chez elle par quelque maléfice ? 


    Adèle chassa rapidement ces idées de sa tête... Elle se faisait peur toute seule... Lukas était un garçon adorable et doux depuis toujours. Il avait fait tout son possible pour soulager son petit frère, elle l’avait vu faire de ses propres yeux. 

    - La diablerie va de pair avec l’abomination... rien de tout ça pour l’instant... conclut-elle, rassurée. 

    ~~~o~~~


    La clairière du Diable. 

    Pour la première fois de sa vie Lukas s’était risqué à grimper sur la pierre aux neuf marches. 

     


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    Les encoches  creusées  dans  le  granit

    étaient recouvertes de mousses  glissantes  et il était parvenu au sommet après plusieurs essais ratés. Le sommet de la roche formait une large cuvette retenant un fond d’eau de pluie noirâtre. Autrefois le sang d’innocents sacrifiés avait coulé sur ce rocher. Il frissonna et s’assit sur la pierre froide.


    La légende disait qu’une sorcière vivait là et que certaines nuits de lune pleine elle s’emparait d’enfants des villages alentours pour ses rituels. Elle les entraînait aux fins fonds des bois noirs et les égorgeait pour offrir leur vie au Seigneur des Ténèbres. En échange elle gardait sa jeunesse et sa beauté. Jusqu’au soir où les villageois s’unirent et menèrent une expédition pour en finir avec ces atrocités. Armés de fourches et de haches ils investirent la forêt et prirent d’assaut la bicoque de la démone en vociférant. Ils défoncèrent la porte à la cognée, un flambeau fut jeté sur le vieux toit de chaumes, un autre à l’intérieur de la demeure. Les hommes en colère ne trouvèrent pas la sorcière. Ils ne virent qu’un corbeau croassant de fureur qui s’échappa par la porte disloquée et s’éleva vers les frondaisons, tandis que la baraque flambait. 

    A partir de ce jour plus aucun enfant ne disparut alentours. 


    ~~~o~~~


    Les loups revinrent de la chasse et Lukas les observa de sa hauteur. Il patienta tranquillement jusqu’à ce que chaque membre de la meute eu terminé sa part, d’abord le couple puis les autres par ordre d’importance. Alors seulement la petite louve grise, à l’écart derrière le tronc mort se leva pour vérifier s’il restait quelques reliefs du repas. Elle dut se contenter d’un lambeau de peau sanguinolente qu’elle engloutit avant de disparaître, toujours affamée, dans les fourrés.  

    Sautant de roche en roche Blondine et le Patriarche rejoignirent Lukas. Il se laissa flairer par le grand mâle sans bouger. La louve, moins réticente s’approcha de lui et lui témoigna son affection par quelques frôlements de tête amicaux. Son museau encore souillé du sang du daim laissa quelques traces sur la veste du garçon. Malgré tout le respect dont il faisait preuve envers la Vie il avait assisté sans sourciller à la curée de l’animal étripé, puisque c’était la grande loi de la nature que d’offrir une vie pour en préserver plusieurs.  


    Lukas avait répondu à la louve par quelques caresses douces mais franches. Elle avait fini par s’allonger et le jeune homme jouait dans son pelage avec ses doigts. En bas les autres loups s’activaient à leur toilette, les plus jeunes batifolaient au milieu de la clairière.  


    Jugeant avoir suffisamment profité de leur compagnie Lukas se leva et s’avança vers le rebord de la roche pour sauter en bas. Il était plus facile d’en descendre que de s’y hisser et il bondit vers le sol avec aisance. A cet instant le Patriarche entama un hurlement grave aussitôt repris par sa compagne. Trois autres loups entonnèrent un refrain de vocalises aux nuances plus aigues. Le chant des uns se superposait aux lamentations et aux complaintes des autres et Lukas s’éloignait en se laissant porter par ce concerto de pleurs. Avant de sortir de la clairière il ne put s’empêcher de lever la tête vers la cime des grands arbres et des profondeurs de son être s’échappa un long cri qu’il mêla à ceux des loups.


     

    'Nous sommes tous liés les uns aux autres... les hommes avec les animaux, et toutes les créatures avec la nature... Nous formons un tout unique et indissociable. Ce qui nous semble différent ne l’est pas en réalité, l’essence primordiale est la même pour tous et coule dans toute la création...’ 

    Au fil de ses pensées Lukas parvint à proximité du champ appartenant au père Raoul. Il se rendit compte immédiatement de quelque chose d’anormal et stoppa net.

     

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    Les moutons couraient en tous sens, et une clameur de bêlements affolés montait du pré. Une forme sombre allait et venait rapidement parmi le troupeau éparpillé.

    Soudain, la bête s'éloigna du bétail, emportant dans sa gueule un agneau d'à peine quelques semaines et qui s'agitait encore...

    - Non... pas ça ! murmura Lukas 

     

    Il avait compris que la petite louve malingre, mise à l’écart par la meute, en était réduite à attaquer les animaux d’élevage pour se nourrir. Voilà qui allait causer un beau remue-ménage dans le village. Le jeune homme était consterné ; il anticipait les évènements et savait d’ores et déjà que si un loup s’en prenait au cheptel, s’en était fini de la fragile tolérance des paysans envers ces sales bêtes sauvages. 


     

     


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