• Sri Nisargadatta - Citations




    La souffrance est exclusivement le résultat d'un attachement ou d'une résistance, c'est le signe d'un manque d'ouverture pour continuer à "couler" avec la vie.

    Il n'existe pas d'état dans lequel quelqu'un verrait la réalité. QUI verrait QUOI ? Vous ne pouvez qu'être réel (et cela vous l'êtes toujours). Le problème n'existe que dans la pensée. Lâchez toutes les fausses idées, c'est tout, et il n'y a pas besoin d'idées vraies (puisqu'il n'en existe pas).

    Vous recevrez tout ce dont vous avez besoin, lorsque vous arrêterez de demander ce dont vous n'avez pas besoin.

    Quelle est la valeur d'un bonheur pour lequel vous devez vous battre et travailler ? Le bonheur véritable est spontané et sans effort...

    Une réaction retardée est une réaction qui n'est pas juste. Penser, sentir et agir doivent former une unité et arrivent ensemble lorsqu'une situation le demande.

    Le désir pour la vérité est le meilleur de tous les désirs, mais c'est encore un désir. Tous les désirs doivent être lâchés pour que la vérité puisse entrer dans votre vie.

    Des désirs faibles peuvent être abandonnés par l'introspection, la méditation, mais des désirs profondément ancrés doivent être assouvis et leurs fruits goûtés qu'ils soient doux ou amers. 

    La maturité spirituelle, c'est lorsque vous êtes prêt à tout abandonner. Lâcher est le premier pas, mais le véritable lâcher prise est la vision qu'il n'y a rien à lâcher, puisque rien n'est à vous.

    Une fois que vous réalisez que tout arrive de soi-même (appelez cela destinée, volonté divine ou accident) vous restez en tant que témoin, comprenant et goûtant, mais non perturbé.

    Ce n'est pas ce que vous faites, mais ce que vous arrêtez de faire qui est important.

    Vous n'êtes responsable que de ce que vous pouvez changer. Tout ce que vous pouvez changer est votre attitude. C'est là que réside votre responsabilité.
     
    Rien n'obstrue le chemin de votre libération, elle peut se produire ici et maintenant, mais votre être est plus intéressé par d'autres choses. Et vous ne pouvez pas vous battre avec vos centres d'intérêt. Vous devez les suivre, voir au travers d'eux et les regarder se révéler comme des erreurs de jugement et d'appréciation.

    Il n'y a rien à pratiquer. Pour vous connaître, soyez vous-même. Pour être vous-même, arrêtez d'imaginer être ceci ou cela. Soyez simplement ! Laissez émerger votre véritable nature. Ne dérangez pas votre mental avec la pensée.

    Tout ce qui est vu ou perçu est en permanence dans un état de création ou de destruction, mais Vous dans votre vraie nature êtes non né et indestructible et à moins de réaliser votre vraie nature, vous ne trouverez jamais la paix.
     
    La libération n'est jamais la libération "pour" la personne, mais "de" la personne.

    Une chose telle que la "conscience qui ne change jamais" ne peut pas exister. Le non changement annihile toute conscience immédiatement. Un homme privé de sensations intérieures et extérieures disparaît, ou va au-delà de la conscience et de l'inconscience dans l'état de non naissance et de non mort.

    Comprenez qu'il n'y a pas d'individu "avec" une conscience. C'est la conscience qui assume un nombre incalculable de formes. Que quelque chose soit né ou puisse mourir, est purement imaginaire. C'est l'enfant d'une femme stérile. En l'absence du concept de base "Je suis", il n'y a ni pensée, ni conscience.
     
    ... vous êtes le point qui perçoit la source sans dimension de toutes les dimensions.

    Ce qui change continue de changer, alors que ce qui ne change jamais attend. Ne comptez pas sur ce qui change pour vous conduire à ce qui ne change jamais... cela est impossible.

    La personne est ce qui apparaît aux autres personnes. Pour moi, je suis l'étendue infinie de la conscience dans laquelle un nombre incalculable de personnes émergent et disparaissent dans une succession sans fin.

    Le corps et le mental ne sont que des symptômes d'un malentendu. Agissez comme si vous étiez la pure conscience, sans le corps et le mental, sans l'espace et le temps, au-delà des "où", "quand" et "comment". Approfondissez cela, pensez-y, apprenez à en accepter la vérité... En agissant ainsi vous réussirez, et non en débattant sur des idées.

    Le mental crée le temps et l'espace, et prend ses propres créations pour la réalité. Tout est ici et maintenant, mais nous ne le voyons pas. Réellement, tout est en moi et par moi. Il n'y a rien d'autre. L'idée même de qqch "d'autre" est le désastre et la catastrophe.
     
    Le "ici" est partout, et le "maintenant" est permanent. Allez au-delà de l'idée : "Je suis un corps" et vous trouverez que l'espace et le temps sont en vous et non l'inverse. Une fois que vous avez compris cela, l'obstacle principal à la réalisation est levé.
     
    A moins de vous connaître bien, comment pouvez-vous connaître l'autre ? Et lorsque vous vous connaissez - vous êtes les autres.
     
    Vous êtes concerné par votre propre bonheur et je vous dis qu'une telle chose n'existe pas. Le bonheur n'est jamais le vôtre, il est là où le "je" n'est pas.
     
    La paix, le pouvoir, la félicité ne sont jamais des états personnels, personne ne peut dire : "ma paix", "mon pouvoir" - car mien ou mienne implique une exclusivité, donc de la fragilité et de l'insécurité.

    Chercher les causes est le passe-temps du mental. Il n'y a pas de dualité cause et effet. Chaque chose est sa propre cause.
     
    Le temps et l'espace sont "dans" le mental. La loi de cause à effet est aussi une façon de penser. En réalité tout est ici et maintenant, tout est un. La diversité n'existe que dans le mental.
     
    En réalité, rien ne se passe. Sur l'écran du mental, la destinée projette en permanence ses images, souvenirs d'anciennes projections, et ainsi l'illusion se renouvelle constamment. Les images vont et viennent - la lumière est interceptée par l'ignorance. Voyez la lumière et négligez l'image.

    Le souvenir de désirs passés non satisfaits retient l'énergie, qui se manifeste comme une personne. Lorsque la charge est épuisée, la personne meurt. Des désirs non satisfaits sont emportés dans la naissance.

    L'identification avec le corps crée des désirs toujours renouvelés et c'est un processus sans fin, à moins qu'il soit clairement vu. C'est cette clarté qui libère, car on ne peut abandonner les désirs que lorsque toutes les causes et effets sont clairement vus. Je ne dis pas que c'est la même personne qui renaît. Elle meurt vraiment, mais ses souvenirs restent avec leurs désirs et leurs peurs. Ils fournissent ainsi l'énergie pour une nouvelle personne.

    Je ne suis pas ce mental, je ne suis pas ces pensées, je ne suis pas ce corpsje ne suis pas ces croyances, je ne suis pas ces idées,  je ne suis pas ces peurs,
    je ne suis pas cet enfermement, je ne suis pas cette personne,
    je n'ai rien à chercher.

    Sri Nisargadatta - Causeries

     






     



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