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    Dans mes regards lointains et mes indifférences

    Dans mes silences lourds, mes moments de tristesse

    Devine si je t’aime

    Quand tu lacères ton coeur au clou de mes absences

    Que mes petits matins se rient de ta détresse

    Devine si je t’aime

     Quand mes sourires se figent à tes questions en pleurs

    Que mes mots ripostés attisent ta douleur

    Devine si je t’aime

     

    Mais mes yeux qui brillent ce soir dans la pénombre

    Et ma peau qui lumine sous mes dentelles sombres

    C’est pour toi

    Mais sur ton cou mon souffle pour éteindre ta peur

    Et sur tes joues mes lèvres embrasant ta pâleur

    Je suis à toi

    Femme assassine, fleur poison

    Devine ma passion

    Devine si je t’aime…

    Zébuline

     


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    Mes courriers sont trop sages ?

    Essayons donc l’outrage…

    A me lire longuement dès ton retour, mais quand ?

    Mardi, Mercredi, Jeudi, jours points de suspension…

    Vendredi, Sam’di, Dimanche, journées de pas de chance.

     

    A me lire longuement, voilà que tu m’étonnes,

    Des mots chauds, des mots miel, dis moi et je te donne.

    A me lire longuement… quoi ?

    Avec les yeux, avec les doigts ?

    Sur ma peau dévoilée, des mots partout tatoués

    A l’encre de t’aimer.

     

     

    A me lire longuement ; il faut que tu t’attendes

    A explorer bientôt une carte du Tendre.

    Mes courriers sont trop sages…

    Essayons donc l’outrage.

    Des mots rien que pour toi

    Ecrits du bout des doigts

    Comme on grave un aveu

    Au couteau sur le bois.

    Des mots langueur, des mots mouillés

    Serpents enroulés contre ton caducée.

    Des mots collants, des mots câlins,

    Mots collés sur tes mains, sur tes reins.

    Des mots qui roulent et qui t’enivrent

    Des mots bateaux à la dérive…

    Des mots caresses, des mots soupirs

    Des mots qui brûlent jusqu’au désir

    Des mots ruisselants de plaisir.

     

    Zébuline - 2002

     


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    Toi.
    Tiens bon.
    Je le sais que ça brasse.
    Je te sens.
    Je te vois.
    Si pour moi l’ascension est toute une montagne russe depuis quelques mois, ça l’est aussi pour toi.
    Tu viens peut-être de vivre une situation vraiment difficile et tu as envie de tout abandonner.
    Tu te dis que la vie est futile et qu’elle ne mérite pas ta voix-e.
    Vois de l’autre côté du voile.
    Tu viens de recevoir un gros cadeau déguisé pour enfin exister.
    Vas-tu enfin choisir de t’incarner?
    Ton chemin est désormais scindé entre la voie du coeur et les entrailles de la peur.
    Le choix t’appartient.
    Il est pourtant si simple d’entrer à la maison.
    Kéouena.
    Ce seul mot est la clé.
    Tu le sais.
    Toi.
    Oui, toi.
    Coeur de lion te rappelle à ta douce moitié.
    Celle qui est en toi et qui hurle pour enfin être révélée.
    Il est temps.
    Ta rédemption est maintenant.
    Tu as semé ton jardin et tu l’as fait pousser avec courage et amour.
    Tu récoltes maintenant les fraises, les verdures et la rose unique qui a vu le jour.
    L’anneau doré de trinité est posé sur l’être rebelle pour le rappeler à la Source.
    Celle qui t’accompagne et te berce à l’infini dans la nuit que ton âme vit.
    Brise tes chaînes.
    Extirpe-toi de la matrice.
    Ne te laisse plus posséder par ces énergies sombres qui te visitent au fil de tes dépendances.
    Ne te laisse plus influencer et trahir par peur du jugement de l’autre.
    Tu es
    Le vol plané de l’aigle
    La souveraineté du lion
    Le discernement du renard
    Le ralentissement de la tortue
    La candeur du chaton
    La splendeur de la baleine bleue qui peuple désormais le Saint-Laurent.
    Je te vois.
    Je t’aime,
     
    Shatiuka ☯️

     

     

     


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